Je crois que opour nombre des intervenants il y a confusion entre la souffrance de la victime et la place qui lui est accordée au cours du procès. Or il ne faut pas oublier que lors d’un procès on ne juge pas la victime mais l’accusé et le délit ou crime qu’il a commis et que la justice est « aveugle », c’est-à-dire qu’elle doit juger des faits commis par un individu et donc qu’elle a une obligation de sérénité. Si fait une place trop grande à la souffrance de la vicitime elle ne peut plus juger sereinemnt, c’est une évidence. La souffrrance et les caractéristiques de la victime peuvent jouer un rôle dans l’évaluation de la peine si l’accusé est reconnu coupable mais en aucun cas dans l’établissement de la vérité et c’est sur dernier ce point que les avocats nommés dans la note tirent à juste titre la sonnette d’alarme. Cela étant, on peut estimer que le verdict une fois rendu la victime est souvent abandonnée à son sort. Mais c’est un autre problème qui n’a aucun rapport avec le procès en soi.
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