Un petit correctif à l’attention de PR-D: ce n’est pas Annie Audoye qui souligne ce que vous dites dans le dernier paragraphe de votre post mais votre serviteur.
J’ajoute que mon fils mineur a été victime (d’un autre mineur) et si j’ai déploré le fait qu’à aucun moment l’institution ne s’est inquiétée, en marge du procès, de savoir s’il avait besoin d’un soutient psychologique (l’accusé était flanqué de deux éducatrices de justice) suite à l’agression il ne m’a pas paru inconvenant que pendant l’audience la question de son éventuel traumatisme ne soit pas soulevée. Cet élément aurait pu jouer un rôle pour évaluer le montant de la réparation mais il n’avait pas à intervenir dans l’établissement de la vérité et dans le verdict. Ne perdons jamais de vue que n’importe qui (voir Outreau) peut se retrouver devant un tribunal pour répondre de faits parfois très graves qu’il n’a pas commis et si on introduit le pathos l’accusé n’a aucune chance de s’en sortir.
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Par : Lazarillo
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